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 Kayla V. Lehan [En rédaction]

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Kayla Lehan

Kayla Lehan

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Date d'inscription : 17/01/2009

Kayla V. Lehan [En rédaction] Vide
MessageSujet: Kayla V. Lehan [En rédaction]   Kayla V. Lehan [En rédaction] EmptySam 7 Fév - 18:50
Cinq pour le prix d'une
Kayla Lehan

    Kayla V. Lehan [En rédaction] Kayla_10
      »»Identification

      NOM: Lehan
      PRÉNOM: Kayla
      SURNOM: Kay', Lya', on la surnomme également par le nom de ses personnalités multiples, mais elle se fait plus communément appeler "Vesper", le pseudonyme que lui ont données les autorités en raison de sa fascination pour les meurtres par empoisonnement.
      ÂGE: 24 ans, née un 13 octobre.
      GENRE: Féminin ♀
      RÔLE: Prisonnière
      « Il est consolant de penser que si la folie ne
      gagne rien au contact de la raison, en revanche,
      la raison s'altère au contact de la folie      . »

      Georges Courteline


    »»Autres Informations

    PHOBIE: J’ignore s’il existe un nom adapté, mais la plus grande peur de Kayla est celle de la réalité. En effet, bien que chacune des personnalités soit partiellement consciente que quelque chose cloche en elle en raison des « instants d’absence » qu’elle peut subir lorsqu’une ou l’autre des personnalités prend sa place, cela est devenu chose quotidienne et à laquelle elles se sont toutes habituées. Chaque fois que quelqu’un tenta de démontrer qu’elle était éprise de folie, une explication logique (pour la schizophrène, du moins) s’interposait, et elle n’est donc pas réellement consciente de son état, ou plutôt le fuit dans le but de demeurer volontairement dans la folie, dans cet univers qu’elle peut modeler et manipuler à sa guise et où nul autre qu’elle-même n’est maître. Elle fuit donc cette réalité avec l’acharnement le plus manifeste et l’en faire prendre conscience serait certainement la pire des atrocités qui puissent lui arriver.

    DÉLITS COMMIS:

      Torture;
      Séquestration;
      Possession illégale d'armes;
      Meurtres avec préméditation et circonstances aggravantes.

    OBJETS EN VOTRE POSSESSION: Quelques cahiers à dessins dont les feuilles sont entièrement vierges et quelques crayons de plomb. Le dessin est le meilleur moyen pour elle de permettre à sa folie de s'exprimer autrement que par le sadisme, et elle devient hystérique sitôt qu'elle en est privée. Elle est, par ailleurs, une dessinatrice exceptionnellement douée, particulièrement en matière de portraits humains ou de natures mortes.

    AUTRES?:Les changements de personnalité de Kayla s'opèrent de manière plus ou moins aléatoire, tel que mentionné plus haut. Les personnalité s'opposent inconsciemment afin de prendre le dessus, et c'est souvent celle qui sera la mieux adaptée à une situation donnée qui parviendra à son but. Néanmoins, la personnalité « Kayla » et celle de « Laryssa » font en quelque sorte exception à la règle, cette première étant celle qui se manifeste le plus souvent et le plus facilement alors que l'autre, plus faible et étant demeurée au stade de ses 8 ans, ne se manifeste que très rarement.


    »»Par curiosité...

    PERSONNALITÉ DE L'AVATAR: Lara Jade (Ou Lara Faerie, selon la source)
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU EXIL? Ehm, je... bon allez u.u'' Double perso de la fondo! :3
    QUELLES SONT VOS PREMIÈRES IMPRESSIONS? Ehm... Idem?
    SELON VOUS, VOTRE PRÉSENCE SERA...: Régulière! ^^
    MOTS DE PASSE: Ok MiaKym


    »»Description

PHYSIQUE: Kayla s'est vu dotée d'un physique propre à celui des femmes fatales: une taille fine et élancée, de grandeur moyenne quoiqu'un peu au-dessus de la moyenne féminine, des courbes voluptueuses qu'elle sait mettre en évidence, cette séductrice de 24 printemps sait attirer sur elle l'attention de la gente masculine. Sa peau pâle et satinée contraste fortement avec le eyeliner noir qui encadre ses yeux, faisant ressortir encore davantage la couleur bleue déjà saisissante de ceux-ci en conférant au regard de la criminelle un petit quelque chose de fascinant, d'énigmatique. Son style vestimentaire, axé à la fois sur le luxe et la provocation, se situe généralement dans des teintes sombres et unies, la schizophrène n'hésitant pas à mettre en valeur ses attributs par le biais de tenues à décolleté plongeant ou très courtes au niveau des jambes. Enfin, si la jeune femme arbore généralement une attitude à la fois féline et tentatrice, vous aurez sans doute l'occasion de remarquer que l'expression de son visage peut parfois changer de manière inexpliquée, passant de la femme fatale à l'asociale blasée, à la curieuse fascinée par tout ce qui l'entoure ou même, parfois, à une attitude faciale rappelant celui d'une fillette dépassée par les évènements, qui parait ne pas comprendre tout ce qui a bien pu lui arriver...

CARACTÈRE: En deux mots: « Psychologiquement instable ». Kayla à, en fait, développé une forme particulière de schizophrénie vers l’âge de 8 ans, ayant d’abord été victime d’hallucinations jusqu’à ce que celles-ci ne finissent par s’intégrer littéralement à son esprit, faisant maintenant partie d’elle à part entière. Elle est donc, depuis lors, sujette à des dédoublements de personnalité aussi troublants qu’imprévisibles provoqué à la fois par un traumatisme survenu au cours de son enfance et accentué par une imagination trop débordante. Voici donc une brève présentation des différents comportements qu'elle peut adopter, ceux-ci variants en fonction des personnalités:

Kayla V. Lehan [En rédaction] Kayla11
    Kayla: Bien que, d’apparence, c’est sous cette personnalité que la prisonnière paraît être la plus saine d’esprit, il s’agit sans contredit de la plus dérangée d’entre toutes. Masochiste à ses heures et ayant, il faut l’avouer, un fort penchant pour le sadisme, Kayla aime imposer la souffrance autant que de la subir, et elle est passée maître dans l’art de la manipulation, adorant jouer avec ses victimes avant que ne sonne le jugement final. Étant également de nature aguicheuse, elle aime séduire et être désirée. Cependant, mieux vaut éviter de se méprendre, elle ne s’offrira certainement pas au premier venu; Elle possède une haute estime d’elle-même, et avant d’espérer obtenir des faveurs de sa part, il faudra faire ses preuves et savoir éveiller son intérêt. Il s’agit de la première personnalité à s’être manifesté chez notre marginale, et ce n’est qu’au fil des années qu’elle gagna en importance pour finalement devenir la personnalité la plus présente chez la jeune femme. Enfin, elle est également l'une des deux seules personnalités qui sont conscientes de n'être que le fragment d'un être entier.

    Aubrey: Adoratrice du macabre, elle est prise de fascination pour tout ce qui fait attrait de près ou de loin à la mort et aux ténèbres. Elle s’est également découverte une passion pour la magie noire, se surnommant à l’occasion « La nécromancienne » en raison de ses connaissances relatives au monde de l’au-delà. Arborant en permanence un air froid et implacable, elle semble incapable de ressentir quoique ce soit sur le plan émotionnel, et elle à pour conviction qu’une connexion particulière, apparemment due à l’une des nombreuses séances d’ésotérisme auxquelles elle s’adonna, la lie au Dieu Loki, fils de Hel, déesse des enfers de la mythologie nordique.

    Yasmin: Difficile à suivre et à cerner, Yasmine est la personnalité qui est certainement la plus difficile à comprendre, du moins lorsque l’on parle du plan verbal. Elle a la fâcheuse manie de transformer en quelque chose d’effroyablement compliqué ce qui, au départ, pouvait être quelque chose de tout à fait simple et anodin. S’entretenir avec elle est donc chose ardue, et pour parvenir à comprendre ce qu’elle peut vouloir chercher à exprimer, mieux vaut avoir du temps à perdre et être équipé d’un dictionnaire. Il est également à mentionner qu'elle est la seconde et dernière à être pleinement consciente de son état de « personnalités multiples », bien qu'elle ne l'ait encore démontré.

    Laryssa: Elle est la personnalité originelle de celle qui est dorénavant connue sous le nom de Kayla, et a cessée d’évoluer à partir de « l’incident » qui causa sa déchéance. Laryssa est une fillette de huit ans dont on ne pourrait rien attendre de plus que ce qu’elle donne déjà. Douce, aimable et docile, elle était l’enfant modèle du pensionnat, brillante et captivée par chacun des éléments constituants son univers quotidien. Elle possède une imagination débordante, parfois trop pour les religieuses de l’endroit, caractéristique de sa personne qu’elle choisit donc de ne pas exposer et à laquelle elle s’abandonnait entièrement dès que l’occasion se présentait. Elle se manifeste rarement si ce n’est la nuit, au moment où son subconscient refait surface et où ses autres personnalités lui cèdent place. Kayla est la seule parmi ses personnalités dont elle connaisse l'existence, bien qu'elle ignore encore qu'elle n'est en réalité qu'une partie d'elle-même. Il peut donc lui arriver d'entretenir une relation avec son dédoublement le plus fort, qui lui apparait encore à l'occasion sous la forme d'une hallucination qu'elle croit être réelle.

    Alyss: Particulièrement compliquée à définir, il s’agit de la « facette miroir » de notre schizophrène. Elle ne possède aucune caractéristique propre puisque Alyss n’est pas en elle-même une personne à part entière, son caractère changeant en fonction des individus qu’elle côtoiera. Elle adoptera le comportement de son vis-à-vis en s’imprégnant de ses défauts et de ses vices afin de les lui refléter le plus fidèlement possible. Les psychiatres n’ont su déterminer ce processus se faisait de manière consciente comme une sorte de passe-temps ou si, au contraire, le tout opérait de manière involontaire.

Somme toutes, la combinaison de chacune de ces personnalités pour le moins insolites et marginales créent un monstre de complexité, et mieux vaut avoir fait l’étude attentive de son dossier si l’on ne souhaite pas se retrouver face à un dédale de questions auxquelles il sera pratiquement impossible de fournir des réponses.


Dernière édition par Kayla Lehan le Lun 4 Mai - 22:31, édité 4 fois
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Kayla Lehan

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MessageSujet: Re: Kayla V. Lehan [En rédaction]   Kayla V. Lehan [En rédaction] EmptyLun 4 Mai - 19:10
    HISTOIRE:

    Enfant unique et non désirée d’une famille de la classe moyenne, Laryssa connut une enfance des plus banales et communes, grandissant auprès de ses parents sans que ceux-ci ne lui accordent plus d’attention qu’il ne le fallait, jusqu’à ce que le temps soit venu pour elle de faire son entrée dans le monde de l’éducation. Fervents croyants et pratiquants malgré leurs valeurs quelque peu douteuses par moments, ses parents l’envoyèrent dans une école religieuse où elle passait la totalité de ses semaines, n’ayant permission de sortie que le week-end pour revenir auprès de ses géniteurs avant d’y retournée le lundi suivant. On lui enseigna tout ce qu’il y avait à savoir sur la religion et ses dérivés, la manière d’agir si l’on désirait s’attirer les faveurs de Dieu et les attitudes à proscrire si l’on ne voulait pas finir en enfer, et c’est dans un milieu aussi strict que fermé que grandit l’enfant, que cet environnement su rendre à la fois docile et refermée sur elle-même.

    Ce quotidien routinier fut le seul qu’il lui fut donné de connaître jusqu’à ce qu’elle n’atteigne l’âge de 7 ans, année au cours de laquelle son destin allait se voir changé à tout jamais. L’évènement se produisit un vendredi aux environs de 16h, tandis qu’elle quittait l’institut religieux pour rentrer auprès de ses géniteurs. Un homme l’apostropha alors qu’elle se trouvait à mi-chemin entre l’établissement scolaire et sa demeure, joyeux boute-en-train au sourire large comme l’équateur qui prétexta vouloir l’aider à porter son sac, visiblement trop chargé à son goût pour qu’il ose laisser la petite supporter seule ce fardeau. Elle refusa d’abord poliment son invitation, assurant qu’il ne lui restait plus qu’une ruelle à franchir avant d’atteindre sa résidence, mais l’inconnu insista en lui disant que cette même ruelle était sur son parcourt, et que de filer un petit coup de main à une fillette aussi jolie qu’elle l’était ne l’embêtait pas le moins du monde. Naïvement, elle adopta un air timide avant de remettre sagement son cartable au sourire sur pattes, l’enfant et l’inconnu reprenant alors leur route en pénétrant la ruelle qu’elle franchirait pour la dernière fois. Et évidemment, ce qui devait arriver arriva. Seulement quelques pas après qu’ils aient bifurqués dans l’étroit passage, l’homme laissa tomber le sac pour saisir promptement la petite, la maintenant fermement contre lui en appliquant sur son visage un mouchoir enduit de chloroforme. Tentant de se défaire de l’emprise de son agresseur, l’insouciante poussa un cri qui fut partiellement étouffé par le tissu qui recouvrait son nez et ses lèvres, ses jambes se faisant de plus en plus molles à mesure que ses forces l’abandonnaient, pour qu’elle ne perde finalement conscience, fermant une dernière fois les yeux sur ce monde qu’elle ne verrait jamais plus, impuissante…

    Quand elle revint à elle, Laryssa se trouvait dans une pièce fermée, démunie de fenêtre et sans la moindre lumière sinon celle du néon défaillant qui trônait au-dessus de sa tête. Un sceau ainsi qu’un matelas jonchaient sur le sol et constituaient l’unique mobilier de sa modeste geôle, une caméra étant disposée dans le coin supérieur droit de la pièce pour guetter le moindre de ses gestes, épier chacun de ses mouvements. Quatre jours s’écoulèrent sans que rien ne se produise, la gamine demeurant isolée dans ce cachot de fortune en appelant à l’aide, martelant la porte sans que jamais personne ne vienne l’ouvrir, sans que nul ne réponde à ses supplications. Ce n’est qu’au bout du quatrième jour, alors qu’elle paraissait avoir perdu tout espoir que son kidnappeur se manifesta enfin; recroquevillée au fond de son étroite prison, immobile et à bout de forces, l’enfant fut appelée à lever les yeux vers la porte de sa geôle quand un faible cliquetis se fit entendre depuis celle-ci. La poignée tourna et un homme cagoulé pénétra la pièce, s’avançant jusqu’aux côtés de la petite pour la soulever de terre sans qu’elle ne lui pose la moindre résistance, trop affaiblie pour parvenir à effectuer le moindre mouvement. Elle se laissa mollement porter jusqu’à une table disposée au centre de la pièce voisine, l’inconnu liant les poings et les chevilles de l’enfant à la surface métallique au moyen de sangles ajustées précisément à sa taille, s’assurant ainsi qu’elle demeurerait immobile face à ses expérimentations. Étalant alors une panoplie d’outils s’apparentant à ceux que l’on utilise dans le domaine de la sculpture, il releva les yeux vers sa prisonnière en laissant un maigre sourire étirer ses lèvres, un sourire qui n’avait pourtant rien de menaçant mais qui laissait entrevoir une certaine douceur, une tendresse qu’ont certains parents en observant leur progéniture dormir, serin, rassurant.

    « N’aie craintes, rien de ce que je te ferai n’aura comme unique but celui de te faire du mal. Tu seras la création la plus complexe, la plus réussie d’entre toutes; tu seras ma création, unique, et parfaite. »

    Cette phrase vint signer le début d’un calvaire qui s’étendit sur de nombreuses années, au cours desquelles Laryssa ne connu comme unique demeure que cette geôle dans laquelle elle s’était éveillée au premier jour de sa séquestration. Les années qui suivirent furent pour elle des plus pénibles et douloureuses: Maltraitée, torturée et violée à de nombreuses reprises, les supplices que lui infligeait son bourreau peuplaient chacune de ses journées, quand elle ne passait pas celles-ci enfermée dans cette sombre pièce qui était devenue son logis, coupée de la lumière du jour et de toute forme de contact humain. La privant à l’occasion de nourriture pendant un certain temps, l’homme la contraignit plus d’une fois à tuer un animal qu’il avait capturé et drogué pour obtenir le droit de manger, la captive s’exécutant d’abord en sanglotant à chaudes larmes, jusqu’à ce que la vue du sang – qu’il s’agisse du sien ou de celui des bêtes qu’elle éventrait – ne lui fasse plus ni chaud ni froid, qu’elle parvienne à tuer sans le moindre remord. Son isolement perpétuel et la coupure qu’elle subit à l’égard du monde extérieur commencèrent bientôt à avoir raison de sa rationalité, l’enfant perdant peu à peu la notion de la réalité dont elle parvenait à se souvenir avec un peu moins de facilité chaque jour, car à force d’être privée d’une chose pendant trop longtemps, on oubli inévitablement ce qu’elle était et son image s’estompe dans notre esprit. Il en fut de même pour le visage de son kidnappeur qui, sans cesse dissimulé derrière sa cagoule disparut de sa mémoire; Sa geôle devint sa demeure de toujours, la souffrance son quotidien comme s’il avait été normal qu’elle y soit sans cesse soumise, habituée, résignée.

    Les nombreuses doses d’ecstasy qui furent dissimulées dans plusieurs de ses repas achevèrent le travail en la faisant sombrer dans la folie à petit feu, la malmenée étant d’abord sujette à de nombreuses crises nerveuses, passant d’une humeur à son extrême opposé sans raison, jusqu’à ce que des hallucinations ne la gagnent de plus en plus fréquemment, ses sauts d’humeur se manifestant finalement par le biais de ces diverses personnalités qui se frayèrent un chemin jusqu’à son esprit, pour que la Laryssa disparaisse sous le poids de leur présence.

    ***

    [En cours de rédaction]
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