Nom: De Mortsan
Prénom: Léonor
¤ Surnom: La bête du Gévaudan
Sexe: féminin
Age: 25 ans
Rôle: Prisonnière
Caractère:
Léonor est une jeune fille issue d’une famille bourgeoise vivant dans un petit village du cœur de la Lozère. Intelligente, calme et posée, elle ne parle pas beaucoup, pourtant ses pensées sont nombreuses et tumultueuses. Son petit minois innocent lui ferait donner le bon Dieu sans confession. Mais attention, sous ses airs de petit ange, se cache une diablesse. Elle aime le sang, le voir le sentir, elle aime plonger ses mains dans les corps encore chauds de ses victimes, sentir les entrailles encore bouillantes entre ses doigts. Extrêmement vicieuse, si elle vous veut vous, elle empruntera tous les chemins possibles et inimaginables pour vous avoir. Machiavélique au possible, sournoise et téméraire, son caractère calme et timide en a eu plus d’un.
Sa voix doucereuse et à peine audible vous obligera à vous approcher plus d’elle pour l’entendre, mais attention, lorsque votre corps entre dans son périmètre, il est déjà trop tard… son couteau aiguisé est déjà entré dans votre ventre…
Léonor est aussi douce qu’un agneau, aussi rusée qu’un renard, aussi intelligente qu’un singe, mais aussi dangereuse qu’un loup affamé ou qu’une hyène en chasse.
Physique:
Léonor est une jeune femme brune, de taille moyenne et de silhouette svelte. Elle n’apporte pas d’importance à ses vêtements et arbore un style classique et simple. Cependant, lorsqu’elle envisage de séduire une proie plus sophistiquée et plus « class », elle s’adapte, et saura mettre en valeur son physique. Même si ses formes ne sont pas généreuses la laissant encore aux portes de l’enfance, son corps est tout de même celui d’une femme belle et harmonieuse.
Léonor a un visage fin et ovale. Sa bouche est plutôt grande, mais absolument pas démesurée comparée au reste. Bien au contraire. Ses lèvres minces et bien dessinées sont douces comme des pétales de rose. Lorsqu’elle sourit, elles s’étirent et s’ouvrent sur une dentition blanche et presque parfaite, si ce n’est la présence outrageante de ses canines qui ressortent un peu par rapport aux autres dents. Son nez est long et légèrement large, mais sa droiture reste en harmonie avec son minois d’ange. Ses yeux en amandes sont d’un marron presque noir. Ils se plissent légèrement lorsqu’elle sourit ou rit, mais restent tout de même bien ouvert et suffisamment grand pour voir leurs iris, et ce malgré ses pommettes hautes et rebondies.
Léonor porte en général les cheveux longs, ou du moins, jusqu’aux épaules, masquant ainsi ses oreilles qui sont un peu décollées.
Histoire:
Léonor est originaire d’un petit village de la Lozère, autrefois connue sous le nom du Gévaudan.
Sa famille est très ancienne et aurait eu un rôle important au sein de la communauté. Sa famille était de naissance aristocratique, et la majorité des hommes des De Mortsan était dans les affaires internationales. Import export d’objet d’art… Mais il y eut aussi de nombreux médecins et notables en tout genre.
Ainsi, les traditions familiales, se transmettaient de père en fils et de mère en fille. Sauf que Léonor ne connut jamais sa mère qui mourut quelques temps après sa naissance. Elle ne sut jamais ce qui était arrivé, mais la mort de sa mère n’était en rien naturelle.
Son père étant toujours en déplacement pour ses affaires, il confia sa garde à une nourrice, Mlle Gouyat. Une vielle rombière acariâtre qui ne prodigua jamais d’amour à la pauvre enfant. C’est ainsi que Léonor fut enlevée alors qu’elle n’avait qu’une douzaine d’année. Elle resta captive durant mile quatre vingt quinze jours et jamais personne ne sut ce qui s’était passé durant cette période. Toujours est-il, qu’elle fut retrouvée errant sur les bords de route, recouverte de sang et serrant dans ses bras un lapin blanc en peluche.
Les gendarmes la ramenèrent chez elle, au grand soulagement de son père, qui avait pourtant cessé les recherches, puisque tout le monde la croyait morte.
Horrifié de la voir ainsi maculée d’hémoglobine, il ordonna à sa gouvernante de lui faire prendre un bain et de l’interroger. Mlle Gouyat ayant été renvoyée trois ans auparavant, ce fut Mlle Sainclair qui s’en occupa. Elle était douce et gracieuse. Son sourire pouvait apaiser n’importe quel trouble et sa candeur faisait bien des envieux et des convoitises qu’elle savait détourner à la perfection malgré son jeune âge. Elle obéit à son patron et entraina la jeune Léonor dans la salle de bain. Elle la lava, la cajolât et lui parla. Mais l’adolescente ne dit rien, ne fit rien. Ses yeux étaient vides. Impossible de savoir ce qu’elle était devenue pendant ces trois années. Aucune rançon n’avait été demandée à son père, aucun signe du ou des kidnappeurs, rien. C’était comme si elle avait disparu de la surface de la terre l’espace de trois ans.
Quelques semaines après sa réapparition, un homme d’une quarantaine d’année fut retrouvé à quelques kilomètres de là. Il avait été tué dans sa maison. Son cadavre gisait sur son lit, un couteau de chasse planté dans le matelas au côté de sa tête. Il avait été éventrés par ce même couteau, ses boyaux avaient été retirés et posés au pied du lit après avoir été fouillés. Du sang recouvrait les murs et le dessus du lit blanc. Des signes étranges avaient été peints avec. Des photos de Léonor étaient encadrées et posées un peu partout dans la maison, la représentant comme si elle avait été la fille de la victime. Une chambre d’adolescente existait. Il y avait des barreaux aux fenêtres et une multitude de verrous à la porte.
Bien entendu, Léonor fut interrogée. Elle ne parla pas. Tout ce qu’elle dit, ou plutôt confirma d’un simple signe de tête, était que l’homme retrouvé ainsi éventré était bien son kidnappeur. Mais son mutisme et les larmes qui coulaient sur ses joues firent penser aux inspecteurs qu’elle était atteinte du syndrome de Stockholm et qu’elle regrettait cet homme. Alors qu’en réalité, il n’en était rien.
L’enquête, afin de retrouver le meurtrier de cet homme et par conséquent, le sauveur de la petite De Mortsan fut menée quelques mois. Mais ne menant à rien, elle fut vite close et mise aux archives du côté des affaires irrésolues.
Léonor quant à elle, retrouva une vie à peu près saine. Son père était toujours absent, c’était Mlle Sainclair qui s’occupa d’elle. Elle rattrapa très vite ses trois années de retard scolaire et se retrouva ainsi à passer son bac au même âge que tout le monde. Tout paraissait être rentré dans l’ordre. Elle s’était remise à parler, enfin… elle prononçait quelques mots… très souvent des monosyllabes, mais tout le monde s’en contentait. Elle était brillante, et ce dans divers domaines, alors…
La seule ombre au tableau était les animaux. Aucun animal domestique ou non ne survivait en sa compagnie. Après une semaine, il se retrouvait éventré dans la salle de bain, dont les murs et le sol étaient maculés du sang de la bestiole. Ceci effraya la gouvernante qui avertit le père de Léonor. Mais ce dernier n’en eut que faire et lui dit qu’elle était apte à gérer ce genre de situation. Et que si elle voulait vraiment résoudre le problème, il suffisait d’interdire l’accès à la propriété aux animaux.
Mais cela n’empêcha pas Léonor de continuer. Si les animaux ne venaient pas à elle, ce fut elle qui alla à eux. Jusqu’au jour où Mlle Sainclair la suivit et l’empêcha de commettre son rituel.
« Puisqu’animaux il n’y a plus, humain il y aura…
Tourne, tourne carrousel, tourne tourne pour Léonor, tourne tourne carrousel, tourne tourne pour que je monte en selle. »
Le couteau à cran se planta dans le ventre de Mlle Sainclair. Léonor fouilla ses entrailles chaudes de ses mains, arrachant chaque viscère un à un, les levant vers la lune qui cette nuit là était pleine. Ses rayons argent l’illuminaient créant autour d’elle, dans cette brume naissante, un halo presque divin. La bête du Gévaudan était de retour…
Quelques années plus tard, Léonor était arrêtée dans la maison de son père. Bientôt sept ans que des meurtres irrésolus se produisaient partout où la De Mortsan se trouvait. Sept ans que Mlle Sainclair avait été retrouvée au milieu de la forêt, le ventre ouvert et entièrement vidée.
Les policiers avaient eu du mal à remonter la piste de Léonor, car depuis qu’elle avait quitté la maison familiale, les meurtres avaient cessé. Mais depuis qu’elle était revenue ils avaient repris de plus bel. Le dernier en date était un jeune homme qu’elle fréquentait depuis quelques semaines.
Au vu de l’atrocité de ses actes, elle fut condamnée à perpétuité. Mais bizarrement, elle fut retrouvée morte dans sa cellule… du moins... c’est la version officielle…
Forces/Faiblesses: Sa force vient de sa candeur et de son intelligence. Sa faiblesse quant à elle viendrait plus de sa folie sanguinaire. Elle n’arrive pas à se retenir lorsqu’elle a envie de tuer. Cette envie devient obsessionnelle.
Phobie: Elle a peur des Clowns, ça la paralyse et la mortifie.
Délit(s) commis: Meurtres en série.
Objets en votre possession: Elle a pris avec elle son lapin blanc en peluche, sa chaîne en argent avec un L en argent incrusté dans une pierre de Lune, une tenue de rechange et le livre d’Alice au pays des Merveilles.
Autres: /
Personnalité de l’Avatar: Audrey Tautou
Trois mots clés dans les règles: machination, diplodocus, dissection
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