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 MiaKym Lameï [Prisonnière]

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MiaKym Lameï
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MiaKym Lameï

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MiaKym Lameï [Prisonnière] Vide
MessageSujet: MiaKym Lameï [Prisonnière]   MiaKym Lameï [Prisonnière] EmptyLun 8 Déc - 13:13

Nom:
Lameï, mais elle l’ignore.
Prénom:
MiaKym.
Surnom:
MiKy, Mia, Miky-Chan?
À vous de voir, mais si j’ai un conseil
à vous donner, évitez les appellatifs tels
que « petite » ou « gamine », elle ne supporte pas.
Rôle:
Prisonnière indisciplinée.
Age:
18 ans.*

MiaKym Lameï [Prisonnière] MiaKym

Physique: MiaKym est une jeune fille âgée d'environs 18 ans, dont le physique plutôt simple cache bien des aspects de sa personnalité, puisque, au premier coup d’œil, elle peut apparaître comme une jeune adolescente tout à fait charmante. Japonaise d’origine, elle est dotée de petits yeux noirs, bridés, et ses cheveux lui arrivent environs au milieu du dos, stylés d’une petite frange à l’avant. Ils sont de la même couleur que ses yeux, mais possèdent également des reflets naturellement roux qui, cependant, ne sont visible que lorsqu’elle est exposée au soleil ou à un éclairage prononcé. Elle possède un teint mat et un visage aux traits fins, et ses lèvres rosées sont fines et pulpeuses. Elle n’est pas très grande pour son âge, ne mesurant pas plus de 1m60, mais, ne vous méprenez pas, malgré sa petite taille elle ne s’en laisse pas imposer. Aussi, ses courbes ne sont ni trop généreuses, ni pas assez, ce qui fait d’elle une jeune femme jolie dans la simplicité. MiaKym adopte constamment une légère expression de curiosité et elle a aussi une allure plutôt mystérieuse. Elle n’a pas réellement de style vestimentaire à proprement parler, mais opte davantage pour une allure de garçon manqué, aimant les vêtements masculins pour leur confort et leur simplicité. D’ailleurs, la jeune prisonnière se trouve être quelque peu pudique, et il serait des plus surprenant que vous la voyez un jour se balader avec comme tenue quelque chose de très féminin ou de sexy.

Caractère: MiaKym est une jeune fille solitaire, qui n’a nul besoin de l’attention ou de l’affection des autres puisque, orpheline, elle a développée l’habitude de vivre et de se débrouiller seule (Du moins jusqu’à la rencontre avec sa « famille »). Elle n’est pas très sociable, ne parlant que très peu et n’allant pratiquement jamais vers les gens, ne le faisant que si eux viennent à elle, mais elle peut cependant se montrer aimable si elle ressent un intérêt chez la ou les personnes concernées. Elle a toujours été indépendante, mature et vive d’esprit, et elle est honnête envers les personnes qu’elle respecte ou qui n’ont pas témoigné de sentiments méprisants à son égard. La jeune fille est très « joueuse », sous le sens qu’elle aime bien relever les défis pour prouver aux autres sa valeur. Elle est aussi très intelligente pour son âge, ayant eut la chance d’expérimenter et d’apprendre beaucoup de chose au cours des dernières années, et cela lui a été très bénéfique. Elle est très persévérante, et sait garder son sang froid, du moins la plupart du temps. MiaKym respecte toujours sa parole car c’est une chose qu’elle tient à honorer, sauf bien sûr quand elle sait que la personne à qui elle fera une promesse ou envers qui elle aura un engagement ne tiendra peut-être pas la sienne. Sa curiosité peut apparaître comme un défaut, car parfois elle sait des choses qu’elle ne devrait pas savoir ou cherche à les connaître même en sachant que, dans certains cas, cela relève de l’indiscrétion. L’adolescente déteste également qu’on la prenne pour ce qu’elle n’est pas, c'est-à-dire une jeune fille fragile et vulnérable, et elle n’attend aucune pitié ou autre sentiment du genre de la part du personnel dû à son jeune âge, elle sera traitée comme les autres, rien de moins. Aussi, la jeune détenue se trouve être un tantinet arrogante, plus particulièrement lorsqu’elle ressent du mépris dans les propos ou l’attitude d’une personne en particulier. Elle peut être parfois facile à manipuler malgré sa méfiance envers les autres, puisqu’elle à tendance à croire les choses qui lui semblent logiques, même si elles ne le sont pas toujours. D’ailleurs, en parlant des autres, ceux-ci constituent souvent une faiblesse pour la prisonnière puisque, tel qu’il l’est démontré dans son histoire, elle ira jusqu’au bout pour protéger les personnes à qui elle s’est attachée, mais attention, il demeure plus que difficile de gagner son affection et les seules personnes à qui elle l’ait accordé jusqu’au jour sont les membres de sa famille.

Sur un autre aspect de sa personnalité, la jeune détenue possède une naïveté plutôt attachante, puisqu’il n’y a sans doute rien qu’elle apprécie davantage que les choses les plus banales, tels les levés et couchés de soleil, le son de la pluie battante contre une fenêtre, ou même le simple fait de se trouver en pleine nature. Dans un endroit comme celui-ci, une simple balade à l’extérieur – quand bien même elle serait sous surveillance – serait sans doute la plus belle chose que vous pourriez lui offrir… ou marchander, cela dépend de vous, après tout. Elle tient aussi énormément à sa liberté, et elle sera prête à tout pour pouvoir regagner ce que ses geôliers lui ont prit. Finalement, elle ne supporte pas d’être enfermée ou attachée, que ce soit par des chaines ou de simples menottes, puisque cela provoque en elle un sentiment de vulnérabilité et d’humiliation des plus désagréables, et vous aurez tôt fait de le remarquer si vous avez un jour l’occasion de lui passer les fers.

Forces/Faiblesses:
Forces:
- Agile - Elle est très agile dans le sens ou elle n’as aucun problème a se faufiler dans de petits endroits. MiaKym arrives a grimper aux arbres ou a exécuter des choses du même ordre avec une facilitée hors du commun et une rapidité surprenante.
- Discrète - Il lui est facile de ne pas se faire repérer, sauf bien entendu lorsque la personne dont elle ne souhaite pas se faire voire a une expertise ou un talent particulier en la matière.
- Persévérante - Elle a de la suite dans les idées, et ce n'est pas son genre d'abandonner quelque chose en chemin, que ce soit une idée ou une action, elle tient son bout. Ce trait de caractère est l’une de ses forces puisque c’est ce qui lui permet d’arriver, la plupart du temps, à ses fins.
- Stratégique - Dans la majorité des cas, c’est à dire lorsqu’elle est en pleine possession de ses moyens et qu’elle n’est pas soumise à une panique quelconque, la jeune détenue réfléchit toujours avant d’agir et cela lui permet souvent de se tirer de situations délicates.
- Difficile à déstabiliser – MiaKym est une jeune fille brillante, fière et sure d’elle. Par conséquent, elle est également très difficile à déstabiliser puisqu’elle saura toujours chercher le moyen de tirer profit d’une situation. Malgré le fait qu’elle puisse sembler s’énerver rapidement lorsqu’elle est attachée ou qu’un individu se montre méprisant à son égard, elle sait la plupart du temps garder son sang froid.

Faiblesses:
- Sa phobie pour le feu – En présence de cet élément, MiaKym perds presqu’automatiquement son sang froid et ses moyens puisqu’elle est en proie à une peur des plus insolites, le plus souvent proportionnellement à la taille de la flamme.
- Force physique – Bien qu’elle ait appris à se défendre et qu’elle puisse se débrouiller relativement bien en combat singulier, elle peut avoir beaucoup de difficulté à se défendre contre un adversaire manifestement plus fort et plus puissant qu’elle. Son corps petit et frêle ne lui permet pas non plus d’encaisser les coups aussi bien qu’un homme entraîné le ferait, bien entendu, mais elle est néanmoins capable d’en prendre, alors ne vous méprenez pas.
- Les autres – Elle a tendance à trop se soucier de ceux et celles qui l’entoures, et ainsi de se rendre vulnérable si ceux-ci se voient menacés. Si c’est quelqu'un à qui elle tient suffisamment, il est fort probable qu’elle se rende à l’ennemi pour lui éviter le moindre malheur. Cependant, elle n’as pas l’habitude de se lier à beaucoup de gens, étant consciente que ceux-ci pourraient s’avérer la rendre d’avantage vulnérable (et étant aussi un poil associable, ne le cachons pas).

Aime/N'aime pas:
Aime: Elle aime la nature, les levers et couchers de soleil, le son de la pluie battante contre une fenêtre, etc. Il y a un nombre incalculables de choses simples de ce type qu’elle apprécie. Côté culinaire MiaKym aime beaucoup les fruits, ses favoris étant les clémentines ou les kiwis et elle est également adepte des plats asiatiques et adore plus particulièrement les nouilles frites au poulet (Toriniku Yakisoba). Elle n’est pas végétarienne mais ne mange que rarement de la viande. Sinon pour ce qui est des individus, elle apprécie ceux qui savent avoir leur opinion et qui se battent pour leurs valeurs, qui ne s’en laissent pas imposer ou qui ne se contentent pas de « suivre le troupeau ». Finalement, vous l’aurez deviné, sa liberté est plus précieuse à ses yeux que tout autre chose (attention, « chose », pas « personne ») et, de ce fait, la regagner sera son but premier.

N’aime pas: MiaKym n’aime pas beaucoup se trouver dans les grandes villes, trouvant les milieux urbains souvent trop bondés de monde et pas assez naturels. Voir des usines de transformations très polluantes de ci et de ça la déprime un peu, puisqu’elle est attachée à la nature et ce qui s’y rapporte. Pour ce qui est de la cuisine elle n’aime simplement pas le Fast Food et… les fruits de mer, elle déteste. Aussi, elle n’aime pas les gens qui peuvent être définit comme « Me, My-Self and I », c’est à dire ceux qui ne pensent qu’à leur nombril sans se soucier des autres autour. L’hypocrisie est aussi une chose qu’elle ne sait tolérer chez une personne, tout comme le mensonge ou la manipulation.

Phobie: Le feu. C’est sans doute la chose qu’elle craint le plus en ce monde, allez savoir pourquoi, mais la simple présence d’une flamme, aussi petite soit-elle, peut la mettre mal à l’aise ou la terroriser (en fonction de la taille de cette dernière).

Délit(s) commis: Contrairement à la grande majorité des prisonniers se trouvant ici, elle n'a jamais tué quelqu'un, et en serait d’ailleurs incapable. La raison pour laquelle elle s'est retrouvée sur Exil est simple: Un moment après sa fugue de l’orphelinat, MiaKym fut déclarée morte aux yeux de la société, les forces de l’ordre ayant trop peu d’espoir de la retrouver. Tout se serait sans doute bien déroulé si elle n’avait pas malencontreusement tenue tête à des individus influents au sein de la justice, puisque ceux-ci l’envoyèrent en cet endroit, simple question de la faire réfléchir un peu aux conséquences d’un manque de coopération; sans compter que la petite intrusion dans les bureaux du FBI prouvait qu’elle connaissait un bon nombre d’informations compromettantes, et l’envoyer dans une prison normale aurait été un énorme risque puisqu’elle aurait pu facilement tout divulguer à n’importe qui). Il ne fut pas bien difficile de la faire disparaître, car la seule copie de son dossier se trouvait dans les archives et que, sur celle-ci, elle n’était qu’une gamine déclarée morte il y a de cela quelques années. D’ailleurs, la seule raison pour laquelle elle ne fut pas condamnée à la peine capitale (la faire disparaître définitivement aurait été des plus simples pour eux) est qu’ils espèrent encore obtenir les informations qu’ils réclamaient au sujet des membres du groupe criminel auquel elle appartenait. Mais théoriquement, les seuls crimes qu'elle ait commit furent des vols (banques, bijouteries, etc.), de la fraude, du trafic (d'armes principalement) et quelques autres petites magouilles sans réelle importance (Ce qui n’est toutefois pas mal pour une gamine de 18 ans).

Objets en votre possession:
- Le seul objet qu’elle possède est le pendentif que lui avaient offert les membres de sa famille au moment de son départ pour l’Ontario. Elle tient à cet objet autant qu’elle tient à sa liberté (donc c’est peu dire), et c’est le dernier souvenir matériel qu’elle possède d’eux.
Spoiler:
Information(s) importante(s): Rien, sinon que, pour ceux qui l’auraient loupé plus haut dans la présentation, elle ne supporte pas d’être attachée ou enfermée, cela la rends presque instantanément agressive donc vous serez prévenus si vous souhaitez lui passer les menottes. Aussi, l'adolescente à apprit, par curiosité de connaître sa langue d'origine, le japonais de son propre chef. Cependant, ses connaissance en cette langue sont plus que limitées, et elles ne lui permettraient pas d'entretenir une conversation en japonais.
Personnalité de l’Avatar: Ai Otsuka
Trois mots clés dans les règles: Lisez et vous trouverez.
*Son âge est difficile à déterminer étant donné que
le seul dossier qu'on retrouva d'elle aux archives ne stipulait
que son année de naissance et non la date. Ils lui ont donc donnés
la majorité afin de justifier son envoi sur l'île. Est-ce son
véritable âge? Elle seule saurait vous le révéler.

[.Histoire Prochain Poste.]
En reconstruction


Dernière édition par MiaKym Lameï le Sam 11 Juil - 18:20, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: MiaKym Lameï [Prisonnière]   MiaKym Lameï [Prisonnière] EmptyLun 8 Déc - 13:29

Histoire: Ce matin, alors que je passais la porte de la prison, la première chose que l’on m’a dite est que mon passé, mon présent, et mon avenir étaient en ces lieux. Mon passé parce que ce sont mes actions et mes erreurs qui m’ont conduite ici; Mon présent puisque, logiquement, si je m’adresse à vous présentement c’est que je suis également prisonnière de cet endroit; Et mon avenir parce qu’on m’a assuré que jamais je ne sortirai de cet enfer, du moins pas tant que je serai vivante.

Je ne peux vous en dire long sur mon présent, ni sur mon avenir, mais je peux tout de même vous parler de mon passé; prendre quelques minutes de votre temps - puisque je suppose que vous en avez d’avantage que vous ne le souhaiteriez - pour vous faire connaître les raisons pour lesquelles je suis qui je suis à l’heure actuelle. Voici mon histoire:

J’ai vu le jour dans les quartiers pauvres. Ma mère était une prostituée qui eut la malchance de tomber enceinte et mon père, j’ignore qui c’est, sans doute un de ces vieux hommes d’affaire trop pris par le boulot et dont aucune femme ne veut qui a eut envie de profiter du voyage organisé par le bureau pour s’amuser un peu. Comme je ne représentais pour elle qu’un accident, ma mère m’a placée dans un orphelinat de la région. Peut-être n’étais-je pas sa première enfant, je l’ignore et je dois dire que ça me laisse indifférente. J’ai passé les neuf années suivantes dans ce lieu que je détestais, dépassant néanmoins toujours les attentes de mes tuteurs, que ce soit dans l’apprentissage ou dans les autres activités, puisque déjà à cet âge je cherchais à me surpasser et à tout régler dans les moindres détails. Très jeune, j’étais indépendante et solitaire; je détestais les activités de groupe, que je trouvais majoritairement enfantines et ennuyeuses. Il y en avait tout de même une à laquelle j’aimais participer, bien que théoriquement elle n’ait pas beaucoup plus d’intérêt que les autres : cache-cache. J’étais imbattable à ce jeu, et j’adorais surtout me payer la tête des gouvernantes en restant caché jusqu'à ce qu’elles s’inquiètent suffisamment pour appeler la police. Ça me valait toujours un sermon et une corvée, mais, au moins, je m’amusais. Souvent, j’allais dans le petit bois derrière l’orphelinat pour être seule, réfléchir…

Mais la vie devenait beaucoup trop simple et monotone pour moi; j’avais besoin de relever de nouveaux défis, de surpasser mes limites. C’est pourquoi j’ai décidé de m’offrir, en guise de cadeau pour mon dixième anniversaire, une liberté que je n’avais encore jamais eut au par avant. Je me suis enfuie de l’orphelinat, mais je n’avais pas encore prise conscience que le « monde extérieur » est remplis de dangers et qu’on est une proie facile quand on est jeune et seule.

J’ai passé mes premières nuits sous les ponts ou dans les parcs, et jusque là je n’avais pas de problème. La police me recherchait, suite aux nombreux appels des gouvernantes pour signaler ma disparition, mais j’arrivais toujours à m’en tirer sans que ces incapables ne me trouvent. Certes, je vous l’accorde, il peut sembler étrange que j’ai préféré demeurer dans l’ombre et fuir la justice plutôt que de retourner à l’orphelinat et de laisser les autres subvenir à mes propres besoins, mais cet endroit me semblait être une cage où j’allais être éduqué pour devenir une citoyenne ordinaire, comme les autres. Je ne voulais pas, je souhaitais être différente et pouvoir me démarquer, alors je refusais d’y retourner et d’ainsi me condamné à la vie que j’avais tant voulu éviter.

Je pris rapidement goût à ce nouveau style de vie, mais j’avais besoin de quelque chose de plus gros, d’un défi qui me mette réellement à l’épreuve; il me fallait quelque chose de plus difficile à accomplir. Pendant plusieurs semaines, mes tuteurs ont lancé des avis de recherche, une photo de moi apparaissait dans les journaux ou au journal télévisé de 18h, et malgré cela ils ne m’ont jamais retrouvée.

Puis vint le jour où je fis mon entrée dans le monde criminel. Je ne faisais que me balader, comme je le faisais souvent à travers les ruelles de la ville, quand un mouvement que je perçus à travers la pénombre attira mon attention. Je fis quelques pas en direction de la ruelle de laquelle il provenait, curieuse de voir ce que c’était, puis, un son s’apparentant à un coup de feu étouffé rompit le silence qui pesait sur les lieux. Prise de panique, j’ai voulu prendre la fuite, mais à peine avais-je eut le temps de tourner les talons que deux hommes me barrèrent la route, conscients que j’avais été témoin de ce qui s’était passé. Ils m’ont entraîné un peu plus profondément dans celle-ci, puis, parce que je me débattais, ils m’ont forcé à m’agenouiller en plaçant leurs mains sur mes épaules afin que me relever pour fuir me soit impossible. Un autre homme est ensuite arrivé et a échangé quelques mots, quelques phrases peut-être avec les deux autres avant de me remarquer au sol. Il est alors venu se placer juste devant moi tandis qu’un des deux autres expliquait que j’avais été témoin de la scène, puis il a mis sa main sous mon menton et l’a relevé de sorte qu’il puisse mieux voir mon visage. J’étais effrayée mais ne voulais pas le laisser paraître; je soutenais son regard en me disant que si il avait voulu me tuer, il l’aurait déjà fait ou le ferait sous peu. Il a alors affiché un petit sourire, difficile de dire si c’était mesquin ou pas, puis a demandé quel était mon nom. Quand je le lui ai dit, l’interrogation se fit facilement lire sur son visage; il se rappelait l’avoir déjà entendu sans se souvenir où. Après un instant il réalisa que c’était en fait dans les journaux, peut-être quelques semaines auparavant, et il songea à faire une demande de rançon pour financer son prochain coup, mais il changea bien vite d’avis lorsque je protestai en lui expliquant que si la police ne m’avait pas retrouvée, c’était que je faisais en sorte qu’elle n’y arrive pas. L’homme a alors vu en moi une ambition encore inexploité qui aurait pu lui être bien utile, et c’est ainsi que j’ai commencé à travailler pour lui. Certes, je l’avais vu tuer un homme, ou du moins c’est ce que les circonstances laissaient croire, mais si j’acceptais il n’aurait aucune raison de me faire du mal, et puis… j’en avais envie, j’avais trouvé mon nouveau défi.

J’ai commencé par exécuter de petits travaux, je rencontrais ses contactes à sa place et leur transmettaient ses indications. Bien sûr, tous ne m’ont pas cru lorsque je leur ai dit que j’étais à son service, mais ils reconnaissaient là sa logique quand je leurs expliquait que, de son côté, il avait moins de chances de se faire coincer et que la police était bien trop bête pour soupçonner une fillette de dix ans. Après un moment, un an tout au plus, il me confiait des tâches plus importantes et m’a apprit à infiltrer une banque. Je vivais dans un milieu d’hommes; ils étaient environs cinq à vivre dans un Loft sur trois étages - comme quoi le métier de voleur rapporte bien - et j’étais la seule fille du groupe. J’avais donc droit à ma propre chambre et j’étais libre de manger et de faire ce que je voulais, tant que j’étais disponible pour accomplir les petits boulots. Bref, je m’y plaisais beaucoup, et pour rien au monde je n’aurais échangé cette vie pour une autre. Tous les hommes se montraient indulgents et respectueux envers moi, ils me considéraient un peu comme leur petite protégée alors que je les considérais comme la famille que je n’avais jamais eut.

Ils m’ont appris beaucoup de choses, entre autres à me battre et à me servir d’une arme à feu - même si je souhaitais ne jamais avoir à en utiliser une. Comme je n’allais pas à l’école, c’est Christian, le plus instruits du groupe, qui avait d’ailleurs fait ses études dans des écoles réputées avant de finir criminel, qui m’enseignait l’essentiel. Je ne fréquentais pas réellement de jeunes de mon âge, pas parce que je n’en avais pas le temps mais le fait que je sois en permanence avec des adultes fit que, déjà très jeune, je préférais effectuer des vols plutôt que de jouer à la marelle.

En réalité, nos tâches étaient plutôt diversifiées et ne constituaient pas seulement à effectuer des vols par-ci par-là dans le pays; nous étions également auteurs de trafic de ci et de ça, des armes volées et revendues principalement, mais jamais rien en rapport avec les drogues ou autres marchés dans le genre, ce type de trafic étant beaucoup trop risqué pour une petite bande comme la nôtre. Nous pouvions aussi fabriquer de faux papiers à l’occasion, les revendant, dans la plupart des cas, à d’autres gens de la branche que nous connaissions quand ceux-ci avaient des ennuis, leur permettant ainsi de quitter le pays et de se faire oublier pour quelques mois au moins. Mais la chose qui nous était sans doute exclusive et qui, une fois, nous avait valut un contrat aux gains démesurément élevés était que nous possédions le matériel pour une infiltration parfaite et indétectable, du moins pour un certain laps de temps. Certains membres de l’équipe ayant le talent et l’expérience pour le faire, il nous fut demandé d’infiltrer un édifice qui faisait office de QG aux forces spéciales de l’armée et dans lequel nous devions recueillir des informations au sujet d’un projet d’armement qui intéressait particulièrement l’un de nos contacts. Malgré mon jeune âge et le niveau de difficulté dont relevait la tâche, Andrew et les autres ont trouvé le moyen de m’y faire participer. Damien – le mec calé en informatique – avait réussit à couper leur système de surveillance à distance grâce à un dispositif de brouillage d’ondes auquel je n’ai pas compris grand chose, et pendant une période qui devait durer de vingt à trente minutes, il devait être impossible aux agents présents sur place de remarquer quoi que ce soit. Cependant, il restait les membres de la sécurité à passer, ce qui aurait été risqué pour les hommes, sans compter que s’il y avait eut des coups de feu le personnel aurait vite été alerté de l’intrusion. Il leur fallait, par conséquent, quelqu’un de petit qui pourrais se faufiler par les conduits d’aération jusqu’à la salle de point pour y récolter les informations demandées. Ils m’ont donc passé un écouteur muni d’un bouton sur lequel il me suffisait d’appuyer pour que tout soit enregistré, m’indiquant en même temps le chemin que je devais emprunter en me suivant grâce à un mouchard installé dans le même appareil. Enthousiasmée à l’idée de participer à un coup aussi important, je fis ce qu’ils me dictaient à la lettre, tenant plus que tout à ne pas les décevoir et à leur prouver que je pouvais faire autant qu’eux étaient capables d’accomplir. Je me rendis jusqu’à la salle où avait lieu la conversation et me mit aussitôt à l’enregistrer, mais je ne put malheureusement n’en avoir qu’une partie puisqu’il ne fallut pas autant de temps que prévu aux gardiens avant de découvrir la faille dans le système. Heureusement, comme tout était organisé à distance, je n’eus qu’à revenir rapidement vers eux, et le temps qu’ils trouvent la source du problème nous avions déjà mis les voiles…

J’ai travaillé avec eux pendant environs trois ans encore puis, vers le début de mes 16 ans, j’ai commencé à prendre davantage mon indépendance, faisant mes coups moi-même. Je n’ai pas cessé de les fréquenter pour autant, ils m’avaient trop appris et trop donné pour que je veuille couper les liens, et puis même, une famille ça ne se délaisse pas comme ça. Nous faisions encore quelques petits coups ensemble, et malgré l’indépendance dont je commençais à faire preuve, nous étions toujours aussi unis et liés.

Un matin, j’ai lue dans les journaux qu’une nouvelle banque avait ouverte ses portes et qu’elle était dite la mieux sécurisée du pays. « Un système ressent et une technologie avancée la rendant complètement invulnérable aux infractions et aux tentatives de vols », pour citer l’article. À mes yeux, cela ne représentait qu’un nouveau défi. Andrew m’aida à me rendre en Ontario mais m’a tout de même conseillé d’être prudente puisqu’il savait très bien que, malgré le fait que j’ai de l’expérience et un talent bien exploité en la matière, j’étais plus à risque maintenant qu’ils n’étaient plus tous là pour me seconder. Un de ses amis anglophone m’hébergeais, alors je n’eus pas réellement de problèmes financiers, d’autant plus qu’il me fournissait le matériel nécessaire puisqu’il avait déjà « travaillé » dans cette branche également.

J’y ai passé quelques semaines, prenant constamment des notes sur les heures et les jours où la banque était le moins fréquentée ainsi que sur les horaires des employés, en m’attardant à tous les détails que je pouvais récolter, que ceux-ci me semblent utiles sur le moment ou pas. Un après-midi, j’étais assise sur un banc situé de l’autre côté de la rue, face a la banque, faisant comme si je lisais un livre alors que je regardais en fait les passants entrer et sortir afin de vérifier le taux d’achalandage à cette heure de la journée, quand un homme vint prendre place à mes côtés. Il m’a d’abord abordé en me demandant si j’avais besoin d’aide puis, surprise, je n’ai rien dit pendant quelques secondes, jouant ensuite l’innocente en lui demandant ce qu’il voulait dire avant que, sans même tourner la tête vers moi, il me tende un petit document dans lequel étaient inscrites les heures d’ouvertures de la banque, les horaires complets de tous les employés incluant la sécurité, un plan de la banque avec une légende des pièces les moins bien gardées et des endroits favorables à l’infiltration, ainsi que plusieurs notes, bref, tout ce dont j’avais besoin, même plus. Je l’ai regardé un instant, incrédule, puis je me suis ressaisit et lui ai demandé pourquoi il cherchait à m’aider puisque, n’étant pas sotte, je savais pertinemment que s’il n’avait rien à en tirer, il cachait forcément quelque chose. Sans hésiter, il me répondit qu’il préparait depuis un moment déjà le braquage de cette banque, avant même que la construction n’en soit terminée, et qu’il ne lui manquait plus que quelqu’un pour l’infiltrer, son propre visage était trop connu des autorités locales. Il m’a aussi confié qu’il m’avait observé travailler et qu’il avait repéré un talent particulier en moi pour ce genre de boulot, et que c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il était venu me voir et en me proposant de m’allier a lui. J’ai accepté, après tout je ne cherchais qu’a l’infiltrer pour m’amuser un peu en montrant à tous ces gens que leur banque était loin d’être imprenable puisqu’une gamine d’à peine seize ans et demi avait réussit à l’infiltrer, et si il était prêt à m’aider afin qu’en échange je la cambriole pour lui, pourquoi pas?
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MessageSujet: Re: MiaKym Lameï [Prisonnière]   MiaKym Lameï [Prisonnière] EmptyLun 8 Déc - 16:32

Il m’a été d’une aide précieuse et semblait en connaître long sur la matière. Il devait avoir un peu plus de trente ans et se montrait toujours gentil et respectueux à mon égard, ne se prenant nullement pour mon supérieur ou mon employeur de fait qu’il était plus âgé, on travaillait « ensemble ». Il avait un sens de l’humour très agréable et arrivait toujours à faire en sorte que l’atmosphère soit plus détendue. Je l’admirais pour qui il était et j’aimais beaucoup travailler avec lui, un bon point puisque nous avons travaillé ensemble plusieurs mois afin de ne rien laisser à la légère. Un soir, la veille du vol, il m’a demandé de venir le rejoindre à son appartement. Ce n’était pas la première fois alors je ne me suis pas méfié et y suis allé; j’avais confiance en lui, mais j’avais tord…

Je me suis présenté chez Smithy’s – c’était son surnom – et nous avons commencé à réviser nos plans et à finaliser les détails afin d’être certains de tout faire à la perfection. Vers 22h, il est sortit pour aller chercher quelque chose à manger, du chinois si je me souviens bien, et moi je suis resté seule à son appartement, le resto étant au coin de la rue il me dit qu’il était inutile que j’y aille avec lui, qu’il reviendrait rapidement. Ce n’est que dix minutes plus tard que des hommes du F.B.I entrèrent en trombe dans la pièce où je me trouvais, leurs armes pointées dans ma direction sans qu’ils ne semblent avoir réellement l’intention de s’en servir. Smith s’est ensuite détaché du petit groupe et est venu me parler.

- Si tu ne fais rien de stupide ils ne te feront aucun mal. Suis nous et tout se passera bien, ils n’ont que quelques questions à te poser…
- Quoi? Je ne comprends pas… pourquoi? J’avais confiance en toi!

Il a dit qu’il était désolé, que je n’étais pas la première à qui il faisait ça mais que j’étais la seule qu’il aurait souhaité laisser partir, pas seulement à cause de mon âge bien que c’en soit en partie la raison, mais parce qu’il savait que j’étais brillante et que j’aurais pu avoir un avenir si j’avais pu sortir de l’univers du crime. Il m’a expliqué qu’il faisait ça parce qu’il avait des ennuis et que si il aidait à ma capture, il gagnait une chance de s’en tirer, puisque en échange ils effaceraient une partie de son dossier et que cela lui permettrait de trouver du travail.

Un homme s’avança ensuite vers moi avant d’attraper doucement mon bras dans le but de me faire avancer. J’ai refusé et ai sèchement retiré mon bras, toujours sans détacher mon regard de Smith, un regard qui n’était plus celui que j’avais toujours à son égard. L’homme à insisté, mais il n’aurait pas du; J’étais déjà en colère de m’être fait vendre par un type que je considérais comme un ami, mais de voir qu’en plus ils me sous-estimaient grandement en croyant que j’allais me laisser emmener et faire ce qu’ils attendaient de moi me procura un désir encore plus prononcé de leur poser résistance et de leur démontrer que je n’était pas intimidée. Je lui ai plutôt mis une bonne droite en pleine figure, chose que je regretta assez rapidement puisque d’autres se ruèrent aussitôt vers moi. Je ne leur donna cependant pas l’occasion de me maîtriser, mais il m’était impossible de riposter, trop occupée que j’étais à essayer de me défendre, ce que je ne serais sans doute pas parvenue à faire si ce n’avait été des enseignements de ma famille sur les arts de combat, mais il fallait se rendre à l’évidence, je ne faisais pas le poids face à des hommes entrainés. Je su tenir le coup quelques instants du moins, jusqu’à ce qu’ils décident d’en passer aux armes; après tout à quoi bon se prendre la tête quand ça pouvait être aussi simple? Je reçu un projectile dans le cou, c’était un tranquillisant, et presque aussitôt je fus prise d’un vertige et ai cherché appuis sur le mur le plus près, avant de m’écrouler au sol. J’ai été mis consciente pendant quelques minutes, demeurant éveillée sans pour autant être capable de me débattre ou de comprendre ce qui se passait. Je refusais de perdre conscience, je ne voulais pas qu’ils puissent m’emmener avec eux, mais le tranquillisant faisait son effet malgré ma volonté. J’ai lentement cessé de bouger, mes yeux étaient rivés sur Smith sans que je ne me soucie des autres qui s’accroupissaient autour de moi, déjà prêts à m’emmener, alors que mes membres s’engourdissaient de plus en plus puis, plus rien…

Je suis revenue à moi quelques heures plus tard, et je n’avais aucune idée de là où je me trouvais. Mes chevilles et mes poignets étaient liés à une chaise et j’avais beau tenter de me débattre, jamais je n’aurais pu me libérer. À peine avais-je eut le temps de recouvrer mes esprits qu’un homme entrait dans la pièce. J’ai relevé la tête et l’immense miroir que j’aperçus devant moi me fit comprendre que j’étais dans une salle d’interrogatoire. Je ne me doutais pas de ce qu’ils attendaient que je leur fournisse comme informations et, sans que je n’ai eut le temps de le demander, l’homme prit la parole.

- Quel est ton nom?
- …
- J’attends…
- Vous le connaissez déjà, pourquoi me le demander?
- C’était pour me donner une idée de jusque où tu es prête à collaborer, et je t’avoue que je suis plutôt déçu. Deuxième essais : Quel âge as-tu, MiaKym?
- Franchement c’est pour me demander ça que vous m’avez attaqué?
- Quel âge as-tu?
- Vous êtes du F.B.I, je l’ai vu sur votre badge. Vous n’avez pas de questions plus pertinentes à me poser pour que je puisse clairement vous faire comprendre que je n’y répondrai pas? Vous comme moi cesserions de perdre notre temps…

Je lui répondais sur un ton arrogant, ce qui le fit froncer les sourcils. Je ne comprenais toujours pas ce qu’il voulait mais je n’avais pas l’intention de donner à des hommes que je ne connaissais pas et envers qui je n’avais aucun respect ce qu’ils réclamaient. Il a ensuite insisté en me disant que de répondre maintenant serait l’option que je devrais prendre, que ce serait plus avantageux pour moi, puisque tôt ou tard ils auraient les informations qu’ils réclamaient et que c’est moi qui les leurs donneraient en les suppliant de cesser les souffrances qu’ils m’infligeraient – la classique, quoi…

Si il souhaitait me faire peur, il avait réussit, parce que je savais qu’il était parfaitement capable de mettre ses menaces à exécution. Cependant si il croyait que, suite à ce qu’il venait de me dire, je lui dévoile tout, il s’était mit le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je n’ai rien dit, j’ai simplement baissé la tête. Il soupira, puis sortit de la pièce pour y revenir quelques instants plus tard accompagné d’un autre homme qui tenait dans ses mains une petite mallette noire. Il l’a ensuite posé sur la table devant moi et l’a ouverte de façon à ce que je puisse voir son contenu. Il y avait plusieurs seringues, peut-être trois ou quatre je ne me souviens plus exactement, et une dizaine de petites fioles. L’homme chargé de m’interroger a ensuite tiré une chaise, y a prit place et a posé son regard sur moi.

- Je te laisse une autre chance. Répondras-tu aux questions que je te poserai ou devrais-je t’arracher les réponses moi-même?

J’ai regardé un instant le contenu de la mallette sans lui répondre puis, j’ai relevé mes yeux dans les siens en demeurant muette. Je n’avais jamais été confrontée à une situation du genre et j’étais, il faut l’avouer, plutôt effrayée. Il m’a expliqué qu’ils savaient que j’avais été de ceux qui avaient introduits une de leurs bases il y a de cela trois ans, qu’ils avaient déjà arrêté plusieurs des membres du groupe mais que j’avais été un vrai cas à trouver puisque apparemment je n’existais pas. Mon ADN ne semblait figurer dans aucun de leurs dossiers, jusqu'à ce qu’ils constatent qu’il correspondait a celui d’une gamine déclarée morte il y avait de cela un peu plus de 6 ans sans que les forces de l’ordre n’en ai retrouvé le corps. Il voulait que je leur dise ce que nous étions venu chercher, pour qui nous étions venu le chercher et qui étaient ceux avec qui j’avais fait le coup. Pour me montrer qu’il en savait plus que ce que je croyais, il m’a ensuite sorti une liste de plusieurs crimes que j’avais commise avec eux, vols, fraude, trafic, etc., me disant que ma sentence pourrait être abrégée si et seulement si je coopérais avec eux et que je leur donnais ce qu’ils réclamaient.

Je n’ai rien dit, lui laissant comprendre que je ne le ferais pas. J’avais des principes et je refusais de vendre aux autorités ceux que j’avais considérés comme ma famille. L’homme a alors retiré une seringue et une fiole, puis il transféra le liquide du contenant dans la seringue. Quand il a commencé à s’avancé vers moi, je me suis mise à me débattre, non pas parce que je croyais pouvoir m’enfuir ou me libérer des liens qui me coulaient à la chaise, mais parce que je ne voulais pas qu’il arrive à me piquer. Ils ont fini par m’avoir, l’autre lui venant en renfort en tâchant de me maîtriser au mieux, de manière à me maintenir immobile, tandis que celui qui avait voulu m’interroger repoussait les cheveux couvrant mes épaules et mon cou, avant d’enfoncer l’aiguille et de presser pour déverser le liquide. C’est à ce moment précis que mon calvaire commença. Je fus soumise à plusieurs techniques de torture telles la désorientation sensorielle ou les électrochocs, quelques injections de produits dont j’ignorais les propriétés exactes mais qui provoquaient en moi diverses douleurs, toutes plus insupportables les unes que les autres. Ils allèrent même jusqu’à m’enfermer plusieurs jours dans une pièce où j’avais tout juste la place pour m’assoir, me laissant sans nourriture aussi longtemps que possible et ne m’en donnant que lorsqu’ils étaient sur le point de me perdre, et ce pour la seule raison qu’ils avaient encore besoin de me garder en vie afin d’obtenir les informations que je refusais de leur donner, leur démontrant par la même occasion qu’une gamine de bientôt dix-sept ans pouvait être plus déterminée qu’ils ne semblaient le croire. J’ignore encore combien de temps cela dura, peut-être quelques semaines, plusieurs mois, je n’en ai même pas une vague idée, mais ils ont finalement comprit qu’ils n’arriveraient à rien avec moi.

Ce jour là, ils vinrent me chercher dans la cellule à l’intérieur de laquelle ils me gardaient, qui se trouvait être une petite pièce à l’écart, je ne sais où dans je ne sais quel bâtiment. Ils me questionnèrent une dernière fois mais n’insistèrent pas en constatant que je gardais le silence, trop habitués qu’ils étaient à ce que je réagisse ainsi et ne voyant plus l’intérêt d’user de leurs méthodes sur moi. Ils avaient plutôt songé à un autre moyen qui leur permettrait peut-être de me faire parler, c’était un peu risqué, certes, mais qu’avaient-ils à y perdre? Après tout, j’étais légalement morte depuis quelques années, et de ce fait me faire un procès ou même rendre le fait que je sois encore en vie publique étaient des plus inutiles, qui pouvait s’en soucier à présent? M’envoyer en prison n’était guère envisageable, pas plus que de me rendre ma liberté puisque, dans un cas comme dans l’autre, je pourrais soit partager avec d’autres criminels les informations que j’avais recueillies au cours de ma petite escapade dans une base du FBI, soit révéler les traitements qu’on avait imposé à une mineure, ce qui provoquerait sans doute de forte réactions de la part du reste de la population. La meilleure alternative devenait donc celle de me faire disparaître et de s’assurer ainsi que je ne leur serais plus nuisible, mais qui dit « faire disparaître » ne dit pas forcément « assassiner »…
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MessageSujet: Re: MiaKym Lameï [Prisonnière]   MiaKym Lameï [Prisonnière] EmptyLun 8 Déc - 16:34

Ils m’emmenèrent dans une pièce où se trouvaient déjà plusieurs agents que je n’avais encore jamais vus, et me posèrent sur une table sans que je ne prenne même la peine de résister. Mes poignets et mes chevilles furent liés à la plaque de fer à l’aide de larges sangles, et l’homme qui avait ma charge ne prit la parole qu’une fois qu’il me vit immobilisée.

- Bon, MiaKym… sais-tu où tu te trouves?
- …
- Toujours aussi peu bavarde… Ce n’est pas bien grave, je vais prendre cela comme un « non ». Tu es ici au bout du chemin, ou du moins tu le seras si tu ne te décides pas à collaborer. Monsieur Lencher ici présent n’attend plus que mon signal avant de procéder à l’injection de ce qui mettra fin à tes jours parmi nous, mais il n’en tient qu’à toi de me dire si, oui ou non, tu m’en donneras des raisons…

Je n’ai rien dit, tentant simplement de tourner la tête vers celui qu’il avait désigné comme étant le dit Lencher, et constatant au même moment que celui-ci tenait entre ses doigts une seringue semblables à celles qui avaient servi à ma torture. Je commença alors à sentir une étrange frayeur monter en moi, bien que je n’arrivais pas à comprendre à quoi elle pouvait être due. Avais-je peur de la mort? Certainement pas, après tout au point où j’en étais rendu, sans doute était-ce la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Non, ce n’était pas la crainte de perdre la vie qui m’animait, mais celle de ce qu’en penseraient ceux que je m’efforçais de protéger en refusant de révéler qui ils étaient. Auraient-ils préféré que je parle? Auraient-ils choisit de faire en sorte que je reste en vie alors qu’en contre partie ils se condamneraient à la prison? M’en voudraient-ils si j’acceptais de mourir plutôt que de les vendre aux autorités? Seulement, comment aurais-je pu envisager une autre issue à la situation…

Mon regard se détacha lentement de la seringue pour se porter vers le plafond; je le fixais d’un regard vide, résigné. Il m’était étrange de constater que je préférais encore mourir avec l’idée de les savoir en sécurité, plutôt que de vivre en sachant avoir trahit ceux qui avaient été tout ce que la vie m’eut donnée. Je ferma les yeux, tâchant de masquer autant que possible mon angoisse face au choix que j’avais fait quand une larme traître vint perler sur le coin de mon œil, avant que je ne prenne la parole d’une voix presque inaudible, légèrement tremblante.

- …J’aimerais… avoir le… le pendentif… j’aimerais le tenir…
- Te rends-tu compte que c’est à des criminels que tu es sur le point de sacrifier ta vie?
- Svp… seulement, une main… je promets, de… de ne rien tenter…

Il y eut un court moment de silence. Je savais que ce n’était plus la peine d’essayer quoi que ce soit. L’ultimatum avait été lancé, j’avais fait mon choix. Je ne demandais plus qu’à ce qu’ils me laissent serrer le seul souvenir matériel que j’avais de ma famille dans une main, je voulais croire qu’ils étaient là, je voulais sentir qu’ils étaient avec moi… J’avais ouvert les yeux pour regarder celui qui devait signaler mon exécution alors qu’il en faisait de même, son regard lourd posé sur moi sans qu’il ne prononce mot avant un moment, quelque chose de plus sympathique semblant se dissimuler derrière ses traits durs et froids, avant qu’il ne détache son regard du mien pour l’envoyer vers l’un des gardiens.

- Détachez sa main gauche.
- Monsieur…?
- J’ai dit détachez sa main gauche.
- Mais vous pourriez lui permettre de tenter de…
- Elle a promit, elle ne tentera rien. De toute façon même si elle venait à le faire, où voudriez-vous qu’elle aille? Osez discuter mes ordres une fois de plus et c’est vous que j’aurai envie de mettre sur cette table.


L’homme s’exécuta et s’avança vers la table sur laquelle j’étais allongée, délassant le lien qui retenait mon poignet gauche pour libérer celui-ci. Je souffla un faible « merci… » et j’approcha ma main du pendentif pour finalement l’attraper, fermant de nouveau les yeux alors que l’homme qui avait eut ma charge donna le signal à Lencher. Celui-ci s’avança, tâta brièvement mon bras en cherchant à y trouver une veine avant d’y injecter le contenu de la seringue sans que je ne bouge, comme promis, serrant seulement plus fort l’objet à l’intérieur de ma main. Je sentis le liquide parcourir mon corps, mes membres s’engourdissant de plus en plus les uns après les autres alors que je me détendais malgré moi. J’ouvris péniblement les yeux, ma vision commença à se brouiller lentement jusqu’à ce qu’ils ne se ferment d’eux-mêmes, mes pensées allant vers ceux pour qui je mourais en espérant que cette action ne serait pas vaine. Ma main retomba lourdement sur la table de fer; J’étais morte… ou du moins je le croyais…

¤ Je suis désolée, j'ai du faire l'histoire en trois postes sur cette version,
visiblement la longueur autorisée pour les messages n'est pas la même que sur
Xooit. Je tâcherai de trouver l'option permettant de changer cela s'il y en a une. ^^''
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