Nom : Von Verlagen

Prénom : Blanche

Sexe : Féminin

Age : 31 ans

Rôle : Maître



Physique

Noble de verbe et d’allure, Blanche est une digne descendante de la lignée des Von Verlagen. Elle tient de sa mère son port altier, ses cheveux clairs et ses formes allongées. Tout en elle exprime la froideur de son être, de la pâleur de ses yeux à la pureté de sa peau.
Ses expressions semblent sculptées de marbre, et ses rares sourires piqués d’acide.
Pourrie… Pourrie jusqu’au cœur de l’âme, et cela semble gravé sur son front. Croiser Blanche, c’est se mettre sur la route de l’Ironie en personne ou du démon de la Fierté.
Ses longues jambes croisées et le geste désinvolte de la cigarette qu’elle porte à ses lèvres rappelleront toujours à l’inférieur qu’il s’adresse à madame Satan.


Caractère

Blanche est consciente de son charme et de son cran. Subtile, intelligente, vive, réactive… Autant de vertus qui se noient dans une mer de vices.
L’orgueil est un pêché… Et c’est le préféré de Blanche. Fière d’elle-même, de son éducation et de son rang. Elle est particulièrement méticuleuse dans tout ce qu’elle entreprend, parfois même à la limite de la maniaquerie.

* Tu ne vaux rien… Tu ne saurais jamais t’attacher à rien. Tu n’es qu’un fantôme qui vit comme il meurt. Un être insignifiant et éphémère. Tu ne marqueras jamais aucun esprit… Tu es pitoyable, Blanche, pitoyable… Tu n’as aucun mérite, aucun but ici bas, ton ombre même ne mérite en rien de fouler le sol sur lequel tu déplaces ta misérable dépouille… Car tu es déjà morte, Blanche, le sais-tu ?*

Blanche Von Verlagen est soumise à de brusques tendances schizophréniques et souffre parfois d’un dédoublement de personnalité se manifestant par des hallucinations auditives. Lorsque les crises se manifestent, la réalité lui échappe et son monde chimérique devient l’unique. Sourires et gestes crispés souvent irrationnels, hallucinations grisantes, sensation de toute puissance ou bien d’incompétence totale... L’Autre n’est plus que fétu de paille, dénué de conscience propre et donc insignifiant, et dans certains cas, dangereux.
A ces instants précis, elle peut sombrer soit dans la nymphomanie, soit dans un profond et indéfectible sadisme.


Armes : Le poignard sur sa cuisse, le revolver sur sa hanche, et le claquement du fouet de ses mots.


Forces/Faiblesses

Si l’Orgeuil est le principal pilier de son caractère, sa principale faiblesse reste celle de son propre esprit. A tout moment, sans aucune raison apparente, et pourra basculer dans ses abysses personnelles.
Blanche ne supporte pas la confrontation physique à armes égales, elle n’est pas particulièrement sportive et sais qu’elle ne sortira pas vainqueur d’un tel affrontement… Son art ne peut s’exercer pleinement que sur un prisonnier incapable de se défendre. Son terrain de prédilection est avant tout celui de la psychologie, et en cela, elle excelle.
C’est une cérébrale. Son sadisme et sa hargne ne sauraient s’exprimer autrement. L’acte de torture en lui-même n’est qu’une sublimation qu’elle saura mener en tant que telle.


Phobie

L’ignorance. Elle aime inspirer la crainte, elle aime inspirer l’admiration, elle aime inspirer la haine. Sa plus grande peur est celle d’être ignorée.











Autres : Pas trop en retard ? ^^

Personnalité de l’Avatar : Emmanuelle Béart


Trois mots clés dans les règles : Marteau, Sushi, Télépathie.

Histoire

L’Allemagne. Le faste de la Bavière, la blancheur immaculée des grandes demeures aristocratiques. Cette noblesse innée qui filtre jusque dans l’air, cet arrière goût d’éclat et de progrès hérité du 18ème siècle et des richesses de l’ancienne Prusse. Les notes pures de Ludwig Van Beethoven, Wilhelm Richard Wagner ou Johann Sebastian Bach, qui des ténèbres voluptueuses de l’harmonie tirent un écho de sublime.
Les cloches de la Frauenkirche, cathédrale Notre-Dame de Munich couvent de leur saint accent les allées d’une glorieuse nation dont le génie est inscrit jusque dans les gènes mêmes de l’humanité.
Elle en est l’héritière. Elle en est la maîtresse.

La France. Les petites rues sombres du quartier Pigalle… Les relents d’accordéon sont loin, couverts du grondement perpétuel des voitures enragées. Et le flot incessant de cette foule anonyme donne un goût amer à la ville Lumière. Le carrousel de Montmartre ne brille pas pour ceux que le système a dévoré.
Il y vit. Il s’y meurt.

Elle est une brillante femme d’affaire allemande, descendante directe de la haute et noble lignée des Von Verlagen, ancienne puissante et influente famille de la royauté de Prusse sous Guillaume Ier et Otto Von Bismarck.
Il est un sombre et insignifiant petit dealer des bas quartiers parisiens. Il n’a pas de nom. Il n’est que le bref intermédiaire du voyage. Le passeur des âmes damnées.

Elle n’a qu’une faiblesse : La cocaïne.
Il n’a qu’une force : La cocaïne.

Lorsqu’Elle rencontre Il, ce n’est à l’origine que pour un bref échange de bons et loyaux services. Elle a l’argent. Il a la drogue.
Et finalement, ce service s’éternisera jusqu’au petit matin. Il disparaitra avec la lune. Elle rentrera à Munich son contrat avec une grosse firme parisienne signé et une infime petite vie au creux du ventre.



Blanche.
Sa fille se nomme Blanche, et elle l’élèvera seule. Une enfance de nacre dans les bas fonds d’une solitude en cage d’or.
Parle, et tu seras obéie. Parle, et tu seras exaucée ma douce, ma tendre, ma sublime enfant.

Von Verlagen… Le Désir.
Blanche Von Verlagen… Le blanc désir. Celui dont Dieu lui-même ne saurait refuser l’accession à son porteur. Et la providence de frôler le lit aux barreaux de neige de la petite fille aux cheveux d’ange.

Ecoles privées, enfants sacrés. Education parfaite pour une enfant modèle devenue jeune fille exemplaire.
Blanche est seule. Depuis sa naissance elle est seule. Depuis sa conception même jusqu’à sa mort, elle le sera.
Blanche a 16 ans.

~ Qu’est ce que le déclin ? ~

Décadence… Elle tombe.
Internet est un refuge. Les drogues sont un refuge.
Le Mal du siècle, ou quand la vie vous sourit et que vous êtes incapable de lui répondre. Pour la mélancolie il n’est point de temps ou d’espace… Blanche n’a de pur que son nom. Ses idées sont noires. Son monde est gris.
Psychothérapies à répétitions, antidépresseurs n’y font rien, et sa mère voit son enfant chérie dépérir au creux de ses draps de soie. Il existe certains maux dont le remède n’existe pas.
Blanche n’a prise sur rien, et rien ne vient rider le voile lisse de sa vie ordinaire. Nulle passion n’accroche son cœur, nulle musique n’ouvre ses yeux. Elle a tout, mais elle n’en veut pas.
L’adolescence s’étire, le mal persiste.
Blanche a 22 ans.

~ Qu’est ce que l’envol ? ~

Un soir. Un soir parmi tant d’autre… Blanche va chercher de quoi se payer un aller retour pour le Nirvana dans la banlieue de Munich. Le dealer n’est pas le même que d’habitude… Et il a dans les yeux un coin de paradis.
Ce soir, le service s’éternisera jusqu’au matin.
Blanche sait-elle que la boucle est bouclée ?... Non. Elle n’a jamais rien su de son père car sa mère est toujours restée muette à ce sujet.
Les mois passent, ils se revoient. Les nuits passent, elle ne l’aime pas. Elle ne l’aime pas, et pourtant elle revit, car lui il l’aime. Il dit qu’il est prêt à tout pour elle…
Un déclic, un envol dans l’esprit de Blanche… Le pouvoir. Cette sensation grisante et infinie.
Connaissez-vous ce que l’on ressent lorsque l’on possède corps et âme au creux de sa paume ?
Blanche a 24 ans.

~ Qu’est ce que la fascination ?~

Elle le jettera comme on se débarrasse d’une poussière d’un revers de manche… Et elle débutera sa collection. Minutieusement. Obsessionnellement.
Le pouvoir de l’esprit. Le pouvoir des mots. Le pouvoir du corps. Séduire par le verbe, manipuler, soumettre ?
Mais surtout faire mal.
Mal, comme elle-même a eut mal. Un mal gratuit, dénué de sens. Un mal qui fait qu’elle se sent vivante, car enfin elle a prise sur quelque chose. Ce mal de l’autre, elle le contrôle, elle en est la cause et le but. Elle en est le maître et elle en est l’idole.

Elle suivra finalement la belle avenue des traces de sa mère… Requin de la finance, charognard d’un monde en déglingue.
Blanche a 29 ans.

~ Qu’est ce que la chute ? ~

Les hautes cimes. La sphère du pouvoir numéro un, celle de l’Argent roi pour l’enfant roi qu’elle était.
Avec son âge grandissent ses ambitions et ses envies. Elle fréquente les milieux sadomasochistes. Elle s’en abreuve, elle en vit, elle s’en overdose.
Et derrière tout cela, cette insatisfaction éternelle, cette soif jamais étanchée, cette faim jamais assouvie. Plus, et toujours plus. La domination physique n’est rien, elle doit contrôler. Tout contrôler. Corps, âme et esprit… Jusqu’à la mort.

Et un peu trop. Un pas de trop sur le chemin de ses chimères. Pour tout avoir, elle a tué… Par folie ? Par envie ?... Peut être par dépit.
Blanche a 31 ans, et c’est une meurtrière.

~ Epilogue ~

Blanche échappe au procès. Relations et Argent, ses alliés de toujours la font disparaître.
L’Argent est un don. L’Argent est une bénédiction pour les puissants. Il est le pouvoir sans limite et sans morale. Il ouvre toutes les portes, jusqu’à celle de l’Enfer.

Et quel autre lieu que le Royaume de Satan pour cesser d’exister ?

Blanche Von Verlagen a écrit:

Autres : Pas trop en retard ? ^^

Mouais, limite

Je plaisante bien sûr Sois de nouveau la bienvenue^^

Eh bien ça au moins c'est du vite fait

Le seul regret de ma vanité personnelle : Il n'y aura plus tous vos beaux compliments à la suite de ma fiche

En tout cas, contente de voir que le forum va repartir ^^